Albert MESLAY

Les textes des spectacles d’Albert sont en librairie !

Un humour particulier et unique!

Parmi les humoristes actuels, Albert Meslay est un cas singulier : il allie
la philosophie de l’absurde et l’art du syllogisme. Son écriture dense et
rythmée, légère et percutante, atteint sa cible à chaque phrase. Il tire
sans retenue ni pitié.
Première flèche : « C’est bien simple, Pablo Picasso n’a jamais réussi à
reproduire ce qu’il voyait. » Effet assuré ! Mais Meslay fait mieux, va plus
avant ; il envoie une seconde flèche, inattendue et délicieusement
assassine : « C’est même à se demander s’il ne le faisait pas exprès… »
Comme Pierre Desproges, Albert Meslay est un virtuose du langage qui
utilise toute la gamme des mots qui tuent… pour rire. Imitant Louis
XVI dans la charrette qui le conduit à l’échafaud, il lui prête cette ultime
réflexion : « Si j’avais été malin, sous mon règne, j’aurais dû penser à
abolir la peine de mort ! ».
Comme chez Raymond Devos, chez Albert Meslay « l’insensé fait sens ».
Un « insensé » qu’il n’hésite pas à pousser jusqu’à l’autodérision : « Je
ne suis pas toujours d’accord avec ce que je pense. »
Dans ce livre, aussi bien dans L’Albertmondialiste que dans Je délocalise
et dans quelques textes inédits, cet « agité du global » qu’est Albert
Meslay parcourt en long, en large et en travers l’immensité de son
« champ de tir ». Sur une période historique qui va du big-bang à la fin
du monde, il multiplie les cibles, il dézingue tous azimuts : le
réchauffement climatique, les inégalités et tous les grands maux de la
planète ; l’état de la langue française, les heurs et malheurs de la
Bretagne, l’éclatement des familles et toutes sortes de traumatismes de
nos sociétés.
La vie et la mort n’échappent pas à ses éclats de rire. Car « quand on
calcule bien, on s’aperçoit qu’on est plus longtemps mort que vivant ! »